Chez AC Environnement, nous sommes l’expert du diagnostic et de l’Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) amiante depuis plus de 20 ans. Et nous avons fait le choix d’éliminer nos déchets amiantés (équipement de protection individuelle (EPI) portés par nos techniciens et autres matériaux amiantés prélevés et analysés en laboratoire) de manière plus responsable. Quand le cycle de vie de l’amiante tend à devenir vertueux…
Article du 16 mars 2023
Connaitre l’amiante et ses risques
L’amiante est un matériau naturel fibreux qui a été utilisé pur ou incorporé à des produits, dans de nombreux secteurs d’activités. Il fut plébiscité dans la construction en raison de ses nombreuses propriétés intéressantes : isolation thermique et phonique, performance mécanique. Toutefois, l’amiante est un agent cancérogène connu pour l’homme. Les fibres d’amiante, souvent invisibles à l’œil nu, peuvent être mises en suspension dans l’air (par suite de chocs, frottements, ou simple courant d’air dans le cas de matériaux friables), pénétrer dans les voies respiratoires et induire des maladies dont certains cancers.
Du fait de sa dangerosité, l’amiante est interdit en France depuis 1997 et la gestion de ses déchets fait l’objet d’une abondante et sévère réglementation. Tout déchet contenant une fibre d’amiante est considéré comme un déchet toxique, et par conséquent dangereux. Sa collecte, son transport, sa destination finale doivent répondre à des règles précises.
La complexité du traitement de l’amiante réside dans le fait que ce déchet n’est ni recyclable, ni valorisable en l’état !
Qu’en est-il chez AC Environnement
Nos techniciens interviennent dans le cadre des diagnostics amiante, afin de prélever quelques grammes de matériaux susceptibles de contenir de l’amiante et les envoyer en laboratoire. Ils produisent alors deux types de déchets :
- Leur équipement de protection individuelle (EPI comprenant : vêtements de protection à usage unique y compris sur-chaussures, gants étanches et protection respiratoire) souillés lors de l’intervention.
- Les matériaux amiantés prélevés pour analyse qui transitent alors par les laboratoires du Groupe.
Ces déchets (tenues et matériaux) sont ensuite conditionnés dans un premier sac qui est lui-même mis dans un autre sac étanche avec l’étiquette amiante dessus. Puis ils sont stockés en ISDD (Installation de Stockage des Déchets Dangereux). Ils sont alors pris en charge par le service logistique du Groupe qui se charge de leur acheminement contrôlé jusqu’à leur centre de traitement.
Le traitement de l’amiante par vitrification
Par engagement écologique, le Groupe a fait le choix de ne pas enfouir ses déchets comme cela est encore souvent d’usage mais de les détruire par vitrification. Pour cela, il fait appel à INERTAM qui possède une usine d’inertage utilisant des torches à plasma.
Ainsi, les fibres d’amiante sont soumises à des températures extrêmement élevées les rendant inertes, donc sans danger pour l’environnement et la santé humaine.
Photo Inertam
Le second intérêt de ce procédé est qu’il permet de transformer les déchets amiantés en une lave qui, une fois séchée, peut être recyclée. Une nouvelle matière première valorisable est alors créée, pouvant servir aux enrobés routiers, à la fabrication de murs en gabion voire de dalles de jardin.
Le processus de traitement des déchets amiantés par vitrification est rapide et peut être effectué avec une grande précision. Il est également plus sûr et plus respectueux de l'environnement que les méthodes traditionnelles de désamiantage et de recyclage. Et nous sommes fiers chez AC Environnement d’être parmi les premiers à plébisciter cette solution assurée et efficace.
Focus sur Marc Chavallard, responsable achat et logistique chez AC Environnement
Marc Chavallard, responsable achat et logistique chez AC Environnement, s’est intéressé de près à la chaine logistique inverse pour l’évacuation des déchets amiantés. Il faut entendre par cela la référence aux flux de matières qui empruntent le chemin rebours qui va du consommateur au producteur ou fabricant.
Son engagement en faveur de l’écologie l’a amené à identifier des solutions de traitement vertueuses afin d’éviter l’enfouissement qui ne stabilisent pas la toxicité et ne règle que partiellement et temporairement le sujet. Sa thèse complète et argumentée est aujourd’hui partagée au-delà de nos frontières, apportant un regard nouveau et engagé.