Hadrien a toujours été dans l’énergie. Après un BTS « Froid et climatisation » et une licence pro « Intégrer et maitriser les énergies dans le bâtiment », il a découvert le métier de diagnostiqueur immobilier durant son stage en entreprise. Un an plus tard, il intégrait celle-ci qui sera ensuite rachetée par AC Environnement.
Hadrien est diagnostiqueur immobilier depuis 6 ans, un métier qu’il exerce avec beaucoup de respect, autant pour ce qu’il implique que pour son côté humain. Il nous le présente.
Publié le 15 février 2022
Hadrien Nicollet,
diagnostiqueur immobilier
chez AC Environnement
Qu’est-ce que le diagnostic immobilier ?
Au niveau d’un bien immobilier, c’est toute la recherche technique afin de relever (ou non) les anomalies de celui-ci et faire un bilan sur plusieurs domaines : l’électricité, le plomb, l’amiante, les termites, le gaz, le mesurage loi Carrez et le diagnostic de performance énergétique (DPE).
Le bilan énergétique vient donner une note et classer le bien de A à G, en fonction des données relevées : sur les parois déperditives, leurs surfaces, leur orientation, leur isolation ; sur les systèmes de chauffage, ventilation et eau chaude sanitaire, etc.
Pour les autres diagnostics, ce sont des relevés terrain : regarder s’il y a la mise à la terre, des défauts de branchements, des fils électriques à nus, etc. Nous cherchons les anomalies notamment pour faire un bilan sur la sécurité des personnes évoluant dans le bien en question. Pour les termites, le plomb et l’amiante, nous faisons une description minutieuse du bâti pour déterminer leur présence ou absence.
Personnellement, j’effectue aussi des diagnostics plus spécifiques tels que le bilan énergétique futur (étude thermique) des bâtiments en amont d’un projet de construction pour savoir si celui-ci rentrera dans la nouvelle norme RE 2020, ou constituer le diagnostic technique global (DTG) d’un bâtiment en copropriété. J’accompagne ainsi les syndics sur les travaux éventuels et urgents à faire pour éviter la dégradation structurelle du bâti.
Quelle est l’importance des diagnostics immobiliers et de votre métier ?
Notre profession est régie par trois codes juridiques : l’Habitation et l’Urbanisme, le Travail et la Santé Publique. Ce sont eux qui vont définir quand nous allons intervenir et l’utilité de nos diagnostics.
Ceux-ci interviennent sur deux grands domaines :
Dans l’immobilier pour la vente et la location. Nos diagnostics vont alors servir à protéger la vente, le vendeur et à informer l’acquéreur sur le bien qu’il envisage d’acheter. Cela permet de faire le bilan et de fournir toutes les informations sur les problèmes existants (ou non).
Dans la protection des travailleurs, avant travaux et démolition, notamment dans la recherche d’amiante et de plomb. Nous définissons ainsi où se trouvent les points critiques pour que des entreprises spécialisées viennent assainir le lieu et que les travailleurs puissent ensuite travailler sans danger.
Quel est votre quotidien de diagnostiqueur immobilier ?
Il n’y a pas vraiment de quotidien ! Au contraire, c’est un métier très varié.
C’est tout d’abord un métier de terrain. Le diagnostic d’un appartement le matin, un bâtiment l’après-midi ou du carottage de la chaussée pour la recherche d’amiante ou d’hydrocarbures. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent jamais.
Nous pouvons aller chez les clients, qu’ils soient particuliers et nous mandatent pour la vente ou la location d’un logement, ou bien professionnels pour des bâtiments tertiaires, des bailleurs sociaux ou des marchés publics. Nous avons un panel de clients très large et nous ne sommes jamais limités.
Qu’aimez-vous le plus et le moins dans votre métier ?
Ce que j’aime le plus, c’est la recherche technique. Je repars de zéro à chaque fois.
C’est aussi le contact permanent avec les clients où je peux discuter avec eux et parfois les rassurer aussi sur des anomalies qui semblent handicapantes sur le papier, mais pas tant que ça dans les faits. Je les aide dans la lecture de ces rapports parfois complexes à déchiffrer.
J’aime la diversité de mon métier, ne jamais faire la même chose. Faire différents diagnostics sur différents lieux : une maison d’architecte, un immeuble d’un seul tenant ou non, une simple maison carrée…tout est intéressant, car chaque situation est différente.
Ensuite, ce que j’aime le moins, c’est l’élaboration de certains rapports qui peuvent être longs, notamment pour le plomb.
Comment vous voyez-vous évoluer ?
J’aime toute cette veille technique qu’implique mon métier. Les arrêtés juridiques bougent sans arrêt alors j’aimerai pouvoir aider techniquement mes collègues, accompagner les débutants du métier sur le terrain ou les expérimentés qui n’ont jamais été confrontés à une certaine situation.
Je souhaiterai devenir un vrai référent technique pour mon groupe, AC Environnement.
Merci Hadrien !
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